Attention! Attention! Ceci est un blog exclusivement pour les personnes qui aiment et admirent Karina Banana! Oui! Public en délire! Vous aurez la chance au cours de l'année de suivre de plus près ma propre personne, telle une téléréalité. Vous aurez droit bande de chanceux à des confidences TOP SECRET non filtrées par la CIA, à des moments magiques, à des chocs culturels, à des photos, à des moments platoniques et même à des recettes. Sors de ce corps Josée Di stasio! Bien sûr, vous pouvez, à votre guise, sauter quelques lignes, quelques paragraphes même! Liberté est le mot d'ordre chers amis. Bonne lecture! *** Le site affiche les messages selon la date où ceux-ci ont été créés. Mon tout premier message (Introduction) se retrouve donc à la fin.***

Granada et La Peza : 13 au 30 septembre 2011



 
(Cliquez sur ce lien pour voir les photos de Granada)



Le 13 septembre au matin, j'ai quitté Cartajima avec plusieurs merveilleux souvenirs en tête grâce à mes deux hôtes, Di et John, et j'ai laissé ma place à une autre Workaway au nom d'Alice. Tôt le matin, j'ai pris le train de Ronda pour me rendre à Granada (Grenade en français), toujours dans le sud de l'Espagne en Andalousie.





J'ai adoré le trajet entre Ronda et Granada. Il n'y avait que quelques personnes dans le vagon et que de magnifiques paysages à voir défiler. Ces longs moments de transition sont pour moi de pures moments de joie et aussi de nostalgie. Joie; j'ai toujours aimé regarder le paysage défiler à toute vitesse. Je me sens alors comme dans un film; comme si ma vie défilait devant moi à une vitesse folle et que je devais l'analyser ou la confronter. La vie me semble parfois si fragile, comme si le vent pouvait balayer le tout et me ramener au point de départ. Nostalgie; c'est à ce moment là que la nostalgie me rentre dans le corps et je pense alors à tous les gens que j'aime; à tous les beaux moments passés avec vous; à tous les moments de folie avec mes amis; à tout ce que j'ai laissé derrière moi, à toutes les questions existentielles, à tous les lieux que j'ai visités et à toutes les nombreuses personnes rencontrées en cours de route. À ces moments de solitude, j'aime ajouter une touche musicale. Les écouteurs sur la tête, la musique pianote mon bonheur, mon passé, mon futur et mes rêves. La musique permet parfois de donner une touche plus dramatique et c'est alors que je me surprends à verser quelques larmes; des larmes de liberté, de joie et de tristesse.



Le train de Ronda-Granada


En arrivant à Granada, j'avais devant moi une journée complète pour visiter cette ville avec, malheureusement, un orteil enflé (piqûre de guêpe). À la sortie du train, je pouvais me rendre facilement à pied à mon auberge de jeunesse (environ 15 minutes), mais j'ai préféré prendre le taxi puisque j'avais de la difficulté à marcher. Encore une fois, j'ai dû couper dans mon budget hebdomadaire à cause du taxi. J'enmerde les guêpes!

Mon auberge se situait dans le centre de Granada, où se retrouve tous les principaux attraits touristiques dont le château de l'Alhambra. Endroit idéal pour explorer la ville à pied, je devais avant tout trouver une pharmacie pour acheter des ibuprofènes en espérant diminuer l'enflure de mon orteil. Je souhaitais ardemment profiter de la seule journée que j'avais devant moi dans cette magnifique ville.


Les sccoters sont utilisés par toutes les classes sociales; du plus riche au plus pauvre. J'en veux un!


Sachez que les grandes pharmaphies en Espagne n'existent pas. C'est plutôt de toutes petites pièces pour accueillir les clients et tout le matériel se retrouve à l'arrière boutique. Cette façon de faire implique que tu dois parler au pharmacien directement pour avoir ce que tu veux. Ne parlant pas espagnol, imaginez-vous que j'ai dû expliquer mon problème avec des gestes et des bruits. Moi, Karine Dallaire, j'ai dû imiter une abeille "bizzzz bizzzz bizzzzz" entrain de piquer un orteil et tenter de mimer une enflure "bouufff" . Je crois que la pharmacienne n'avait jamais joué au Cranium. Elle a pris pas mal de temps à comprendre mon problème. En sortant de la pharmacie, je me suis dit que finalement le ridicule ne tuait pas et que j'avais permis à son cerveau de générer des endorphines célébrales puisque je peux vous dire qu'elle a bien ri de ma geule.

 

Après avoir appliqué la petite crème sur mon pied, j'étais enfin prête à visiter le principal attrait touristique de cette ville: le château de l'Alhambra. En temps normal, de mon auberge de jeunesse, on peut se rendre à pied à l'Alhambra en moins de 20 minutes. J'ai pris plus d'une heure pour me rendre à cet endroit à cause de mon foutu orteil.


Une des entrées du château de l'Alhambra



L'Alhambra, "le rouge" en arabe en raison de la couleur du château au coucher du soleil, est un des monuments majeurs du monde islamique. Malheureusement, puisque c'est un monument très populaire, j'ai sû sur place qu'il fallait réserver des jours d'avance son billet pour visiter cet immence château. Merde alors! Une marche d'une heure de douleur pour rien! J'ai quand même pu admirer le panoramique.




 

Pour la soirée, je suis allée faire gratuitement le tour "visite de la ville en vélo". Je trouvais que c'était une bonne option pour visiter sans marcher (mon orteil avait tout de même désenflé un peu). Ce tour m'a permis de rencontrer trois autres personnes bien sympathiques de mon auberge; Calvin de Toronto, une Suédoise et un Allemand. Nous nous sommes rendus jusqu'à un autre petit village en vélo et nous nous sommes arrêtés pour prendre un bon tinto del verano. En Espagne, la plupart du temps, quand tu prends un drink, tu as en prime des tapas à chaque fois que tu commandes. Yéééééé! Alors, on s'est gâtés! Cependant, je crois qu'on s'est un peu trop gâtés puisque quand on a réalisé qu'on devait retourner en ville en vélo, il faisait déjà nuit. Je n'ai jamais vécu une "ride de bécycle" comme celle-ci. Premièrement, on ne voyait rien "pentoute". Deuxièmement, la piste cyclable était en gravier et il y avait plus de nids de poule qu'à Montréal en plein dégel. Est-ce que ça vous donne une idée de l'état de la piste? Troisièment, on avait un tout petit pourcentage d'alcool dans le corps, donc je ne sais pas pourquoi mais les chemins nous semblaient pas aussi faciles qu'au départ. Nous avons finalement réussi à nous rendre à destination avec les cheveux dans le vent et nous sommes allés souper tous ensemble. On avait un goût de sushis, mais malheureusement, les sushis ne sont pas très populaires en Espagne; les sushis espagnols ne goûtent pas vraiment les sushis. C'est plutôt une boule de riz qui est impossible de tenir avec des baguettes puisque le riz se défait. Une chance que nous avions commandé des tapas! Nous avons terminé notre soirée dans un bar à shooters. Calvin y tenait tant qu'on a pas eu le choix d'y aller. J'avoue que plus de 300 shooters à 1$, c'est tentant et ça ne coûte pas cher quand on paye la tournée. C'est à cet endroit que j'ai goûté aux pires shooters de ma vie. Pour changer le goût, j'ai préféré boire de la bière, mais pas n'importe quelle. La bière d'Homer Simpson mes amis: la Duff! C'était la première fois que j'en voyais une! À la fin de la soirée, j'attendais avec Calvin de Toronto à la sortie du bar, la Suédoise qui était entrain de "cruiser" un autre Allemand. Nous étions hynoptisés par un couple qui était vraiment saoûl et qui se chicanait. On s'est amusé à faire la traduction anglaise comme dans les soaps américains de fin d'après-midi. On a bien rigolé!

 


Sors de ce corps Homer!


Un shooter, un coupon. La responsable de notre auberge de jeunesse nous a fourni plusieurs coupons. Nous avons pu troquer nos coupons contre un beau chapeau de cowboy!


Le gars de Toronto, la Suédoise, l'Allemand et la Québéçoise en vacances.


Le lendemain matin, j'ai dû prendre l'autobus de ville pour me rendre à la station d'autobus principale puisque je devais me rendre à Purrulena pour rencontrer les gens qui allaient m'accueillir dans leur demeure pour deux semaines; une autre expérience Workaway. Dans l'autobus, j'ai rencontré deux vieilles dames (ou plutôt, elles se sont imposées à moi) qui m'ont parlé en espagnol pendant plus de 10 minutes sans qu'elles sachent que je ne comprenais rien de ce qu'elles disaient. Mon truc: je porte attention aux mimiques des personnes quand elles parlent. Je peux donc savoir quand je dois rire ou simplement sourire. C'est parfois moins compliqué comme ça que d'essayer d'expliquer que je ne parle pas espagnol.

 




(Cliquez sur ce lien pour voir les photos de La Peza)


Arrivée à Purullena, j'ai été accueillie par Sarah. Nous nous sommes rendues à sa demeure, dans la ville de La Peza, où j'ai rencontré son mari John (eh oui, un autre John... Trois John comme hôte en moins de 3 mois... je crois que je dois apprendre quelque chose cette année des John) Mes hôtes, originaires de l'Angleterre, sont deux anciens professeurs d'anglais. Il y a quelques années, ils ont acheté une fermette pour pouvoir cultiver la terre, faire de l'huile d'olive et récolter les amandes. Cette ferme n'est pas commerciale, rien de ce qui provient de la terre est vendu.

John et Sarah

J'ai aussi rencontré les quatres autres workaway qui allaient travailler avec moi; quatre filles dont deux Américaines (Lily:18 ans et Katie:28 ans), une Australienne (Bri: 22 ans) et une Lituénienne (Feya: 20 ans) tout en préparant mon premier dîner: pizza maison cuit au four à bois avec de bonnes salades! Bon départ!


Ma pizza



Sarah



Hummm!


Le travail débutait à 10h00 pour ensuite prendre une pause thé (Vive les British!) d'une trentaine de minutes vers midi. On finissait à 14h00 et nous préparions tous ensemble les différentes salades avec les légumes du jardin. Sous un beau ciel bleu, nous mangions notre dîner. Nous recommencions à travailler vers 18h30 pour terminer vers 20h00-20h30 et nous soupions vers 21h30 à la belle étoile.


Nos tâches étaient différentes à chaque jour. J'ai fait du déserbage en masse, planter de la salade et récolter des amandes et des figues. 

Je devais utiliser un long bâton et frapper les branches pour que les amandes tombent au sol sur le filet.


L'amande est dans une coquille verte quand on la récolte. On doit la passer dans cette machine pour récolter que l'amande.

Yé! Du déserbage dans le jardin!


On doit ramasser les coquilles vertes des amandes et on les transporte jusqu'au jardin pour du composte.



 
En soirée, on aimait bien craquer les amandes autour d'une table. Ces moments de craquage étaient pour nous une bonne occasion de jacasser de tout et de rien. Au fil des jours, j'ai appris à connaître davantage la vie des quatre merveilleuses filles qui travaillaient avec moi. J'ai apprécié être en leur compagnie puisqu'il y a avait place à la simplicité; j'aime être avec des gens qui aiment la vie simplement.


Des amandes fraîches


Craquage d'amandes

 
À partir de la gauche
Lily; jeune femme courageuse au grand coeur, sportive, de bonne humeur et à l'écoute. Feya la Lituénienne; réservée, parfaite femme des bois (elle aime tant la nature), généreuse et pleine de secret. Bri l'Australienne; humaniste, grand sens de l'humour (j'ai tellement eu de fous rire en sa compagnie), intelligente et généreuse. Katie l'Américaine; volubile, généreuse, ouverte et curieuse.



Des figues fraîches tous les matins.

Nous avions notre propre maisonnette pour dormir et prendre notre douche. Nous déjeunions les cinq filles ensemble sur notre terrasse tout en cueillant des figues fraîches pour nos céréales. Que c'est bon des figues! Cependant, j'en ai tellement mangé que je "chiais" que du mou. Je me suis rendue compte après quelques jours que  ce fruit  est un excellent laxatif naturel! J'ai dû, malheureusement, arrêter ma consommation de figues puisque je ne faisais pas que des cacas liquides, mais je produisais à tonne des gazs à effet de serre. J'avais tellement le ventre dur, car je me retenais pour ne pas encombrer les autres de mes odeurs gastro-intestinaux soupoudrées de souffre. Une chose est sûre, mon colon fonctionnait très bien.


En route pour le centre-ville de La Peza


Le seul attrait touristique (si on peut l'appeler comme ça) est les ruines d'un vieux château.


Lors de notre premier jour de congé, nous avons décidé de marcher jusqu'au centre-ville de la Peza à environ 1h30 de marche. Eh oui! J'étais bel et bien perdue dans les bois. Journée ensoleillée et sourire au coeur, nous sommes parties les cinq filles ensemble pour explorer ce village gros comme trois pommes. Cette journée a rimé avec plaisir et découverte. Nous avons terminé notre belle balade par un dîner au resto du village avec John et Sarah.


À la fin août, mes hôtes ont décidé de suivre une diète. Terminado les desserts et la viande. Étrangement, après mes trois premiers jours, j'ai commencé à rêver à de la viande et du sucre. Aves les filles, nous avons commencé à rêvasser à de différentes recettes de poulet, de porc, de poisson, d'agneau et de fruits de mer. Après 5 jours, nous étions rendues que nous parlions que de viande en travaillant et pendant nos pauses. Je me souviens d'une journée où nous étions entrain de faire du déserbage et nous étions encore entrain de saliver à penser juste à du bacon... hummm.... des petites saucisses à cocktail entourées de bacon, des oeufs avec du bacon, un sandwich avec du bacon.... hummmm.... du jambon..... un jambon au sirop d'érable, un jambon aux ananas, un sandwich au jambon..... hummm.... du poulet .... du poulet tandouri, du poulet avec de la sauce brune, des poitrines de poulet grillées sur le barbecue, des ailes de poulet, une soupe tonquinoise au poulet, un sauté avec du poulet.... hummmmmm... du poisson, des sushis.... ahhhhhhh.... DES SUSHIIIIIIIIIIISSSSSSS, du saumon, du sole, du thon, une salade de thon........... Après avoir eu de la bave au bord des lèvres pendant quelques heures, nous avons commencé à avoir des idées cruelles telles que : Pourquoi ne pas manger les poules dans l'enclos? Pourquoi ne pas manger le chat avec de la sauce barbecue? Pourquoi ne pas essayer de griller des lézards? Ah! Je sais! Si on partait à la chasse aux escargots? Toutes ces obsessions sur la viande nous ont fait bien rire. Je me suis rendue compte que nous étions aussi pire que Bouba dans le film Forest Gump. Est-ce que vous vous souvenez de lui? Il ne parlait que des recettes de crevettes... des crevettes bang bang, des crevettes panée, etc, tout en lavant le plancher à la brosse à dent.

Yé!!! Du saumon!!!


Après quelques jours, nos hôtes ont réalisé que nous parlions que de viande. Alors, juste pour nous faire plaisir, nous avons eu droit à d'excellentes recettes de poissons accompagnées de bons légumes du jardin.... miammmmmmm....... En extra, Sarah nous a acheté des tonnes de collation bourrées de sucre; du chocolat, des muffins, des beiges au chocolat et des barres tendres. C'est pas compliqué, on avait des réserves pour les fins et les fous! On a bien ri! Du gras et du sucre, c'est toujours bon quand on travaille fort sur la terre.


Bye Bye Lily et Bri!


Après une semaine à vivre à la Émilie Bordeleaux, trois des quatres filles qui étaient avec moi ont quitté pour poursuivre leurs propres aventures dans le monde. J'ai trouvé difficile de les voir quitter, nous avions une si belle énergie tous ensemble. Lily sera en Thaïlande en janvier pour deux mois, alors je prévois peut-être aller lui faire un petit coucou. À voir!


Dernier souper avec Bri et Lily!


Je croyais que la semaine serait longue sans eux, mais finalement, les jours ont passé sans que je les compte. Nous avons eu la chance, Faya et moi, d'accompagner Sarah et John à Guadix. Nous sommes allés au marché extérieur, à la cathédrale de Guadix construit au 16e siècle, au resto et nous nous sommes promenés dans les petites rues de cette charmante ville. J'ai pu aussi réaliser ma mission # 3 de Barcelone soit de manger des churros. C'est extrêmement gras et délicieux.

Des churros!!! Hummmm!!!



Trois jours avant de partir, mes hôtes m'ont demandé si je voulais faire de la traduction pour eux. Ils ont une compagnie sur Internet où les gens peuvent louer des appartements à Granada. J'ai accepté biensûr! J'étais un peu stressée au départ puisque mon anglais est loin d'être parfait, mais après la première heure, mon cerveau s'est mis en mode traduction. J'étais impressionnée de mon travail, je ne croyais pas que j'étais capable de traduire de l'anglais au français aussi facilement. Il faut dire que les textes à traduire ne sont pas très compliqués, mais tout de même, je suis fière de moi. 21h00, alors que je finissais mon travail de traduction à l'ordinateur avec une tasse de thé à la main, je me suis faite piquer pas par une guêpe mais par une abeille cette fois-ci sur la lèvre supérieure. Elle était dans ma tasse de thé batârd! Rapidement, ma lèvre a enflé à un tel point que j'avais de la difficulté à parler. J'ai essayé tous les trucs de grand-mère: glace, oignon, crème pour insectes, eau salée, etc. Rien à y faire, ma lèvre n'arrêtait pas d'enfler. Le lendemain matin, je me suis levée et quand j'ai vu ma face dans le miroir, j'ai eu peur. Ce n'était pas que ma lèvre qui compétitionnait avec les lèvres de Dolly Parton, mais tout mon visage. J'avais les yeux enflés et les bajoues d'un écureuil affamé. Ma seule réaction a été de pleurer. Ahhhhhhh!!!! Je suis allée voir Sarah et quand elle m'a vu, la première chose qu'elle m'a dit: "As-tu une assurance médicale?" Je suis donc montée à l'urgence à Guadix. Le médecin m'a injecté de la cortisone dans les veines. J'ai donc resté assis pendant plus d'une heure trente avec le bras "plogué". Le médecin semblait dire que mon enflure allait diminuer rapidement avec les injections, mais malheureusement, je n'ai vu qu'une minime diminution. Elle m'a dit que j'étais sûrement allergique maintenant aux abeilles puisque j'ai aussi réagi ailleurs qu'au visage. J'avais des plaques rouges sur mon ventre, mes bras et mes cuisses. La prochaine fois risque d'être pire; peut-être des troubles respiratoires. Donc, je dois faire attention dorénavant et faire des tests à mon retour. Je suis finalement sortie de l'hôpital avec des pilules de cortisone pour les six jours suivant puisque j'avais eu la dose maximum pour la journée. Tout ce que je souhaitais c'était que mon visage revienne à la normale pour mon départ à Rome. Après 72 heures, je pouvais à nouveau reconnaître mon visage. Et juste pour vous, j'ai pensé prendre des photos, car je savais qu'après coup, il est toujours drôle de rire de la gueule d'une face d'écureil défigurée.


Une heure trente après ma piqûre d'abeille

Puis-je sucer un glaçon s.v.p?


Petit écureuil qui tente de manger des muffins


Allo? Allo? Qui est à l'appareil?


Lendemain matin : direction hôpital!

Je devrais peut-être penser à des injections de Botox. Après tout, ça me va bien ce genre de babines!



Pour me consoler, j'ai regardé la photo de la duchesse de l'Espagne. Je suis pas si mal après tout! Il faut toujours regarder chez le voisin pour s'apercevoir qu'on est pas pire pentoute!



La duchesse de l'Espagne Alba (85 ans) qui a renoncé à sa fortune de plus de 3,5 milliard pour pouvoir marier l'homme qu'elle aime.



Deux jours avant mon départ pour l'Italie, mes hôtes m'ont offert généreusement de me reconduire à l'aéroport de Malaga. Nous avons quitté la campagne avec le chat et les trois poules dans la voiture pour se rendre à leur magnifique maison à 5 minutes de la Méditérranée à Almunecar. J'en ai profité pour aller me baigner dans la mer. L'eau était tellement chaude et mon visage a désenflé énormément après ma baignade. Je tiens à remercier Sarah et John pour leur hospitalité, leur générosité, leur gentilesse, leur écoute et leur amour. J'ai tellement été gâtée encore une fois! Merci Sarah pour tous les délicieux repas santé. Je m'ennuie déjà de manger du Gaspacho. Merci John pour les belles discussions autour d'une tasse de thé et tes sourires contagieux. Merci à vous deux!


Plage de pierres


Mon prochain message sera sur la ville de Rome. Présentement, je suis à Florence en Toscane (Italie) et je me bourre la bédaine des meilleurs gélatos au monde. Demain matin, je quitte Florence pour me rendre avec mon ami Max que j'ai rencontré sur la ferme en Italie. Nous partons à l'aventure au nord de l'Italie pour les Cinque Terre, Milan et Venise. Ensuite, je me dirige seule vers la Grèce pour une autre aventure.



À bientôt les amis! Je vous aime!




Blog de Sébastien le crabe 2

Quelle belle balade que j'ai fait en train! J'ai vu que de beaux paysages et j'ai tenté à quelques reprises d'essuyer les larmes de Karina avec mes belles pinces rouges.




Des bancs confortables! Yé!

Granada fut pour moi une journée dans le sac à dos! Snif!Snif!Snif! Cependant, j'ai retrouvé ma liberté à La Peza et je me suis même fait un ami. Mon nouvel ami est un mille-pattes et il s'appelle Dodu. Il est né à Laguna Niguel en Californie. Ces deux maîtres, Jake et Xander, ont décidé de l'expédier à l'autre bout du monde en le mettant dans la poche du polar de mon maître Karina. Quelle surprise qu'il a eu quand il s'est aperçu qu'il était rendu dans le sud de l'Espagne! Et que dire de mon maître! Il m'a raconté que son rêve est de retrouver ces deux maîtres. Une chose est sûre, je tenterai de l'aider dans cette quête. Je ne voudrais pas qu'il souffre comme le petit castor!


Voici mon ami Dodu caché dans un olivier.


Je suis allé aussi visiter la ville de Guadix et j'ai pu déguster des churros!!! 


Ça goûre la merde! Je veux des huîtres crabitârd! Je suis un crabe après tout!

Je me suis amusé à chanter la chanson "Sous l'océan" dans le film de mon amie Arielle la petite sirène avec des jeunes de la place en compagnie de Sarah.



"Sous l'océan, sous l'océan....Doudou c'est bien mieux....Tout le monde est heureux...Sous l'océan."

Cette aventure s'est terminée à la plage. J'ai pu pour un moment retrouver mes amis les crabes et prendre un bain dans la Méditérranée.


À bientôt!