Attention! Attention! Ceci est un blog exclusivement pour les personnes qui aiment et admirent Karina Banana! Oui! Public en délire! Vous aurez la chance au cours de l'année de suivre de plus près ma propre personne, telle une téléréalité. Vous aurez droit bande de chanceux à des confidences TOP SECRET non filtrées par la CIA, à des moments magiques, à des chocs culturels, à des photos, à des moments platoniques et même à des recettes. Sors de ce corps Josée Di stasio! Bien sûr, vous pouvez, à votre guise, sauter quelques lignes, quelques paragraphes même! Liberté est le mot d'ordre chers amis. Bonne lecture! *** Le site affiche les messages selon la date où ceux-ci ont été créés. Mon tout premier message (Introduction) se retrouve donc à la fin.***

Cartajima: 31 août au 13 septembre 2011


(Cliquez sur ce lien pour voir toutes les photos de Cartajima)


Après avoir passé un matin assez stressant (aéroport de Barcelone), je suis finalement arrivée à Malaga dans le sud de l'Espagne sur la Costa de Sol. De l'aéroport, je devais prendre un autobus (lequel? je ne le savais pas!) Objectif: trouver le centre-ville et la principale station d'autobus pour me rendre ensuite à Ronda. Encore une fois, la barrière de la langue m'a causé problème. Mais bon! On peut appeler cela de l'aventure mes amis. Donc, en sortant de l'aéroport, j'ai aperçu un autobus qui faisait le transfert aéroport&centre-ville. Je ne me suis pas posée de question " Aweeyyyyeee dans l'autobus, pas une minute à perdre, on m'attend à Ronda". J'avais dans mes documents le nom de l'arrêt à lequel je devais me rendre, donc j'ai tenté de demander au chauffeur d'autobus de m'avertir rendue à destination. Les minutes ont passé, le chauffeur ne disait rien. En chemin, il a arrêté à une station d'autobus qui pour moi me semblait être la station principale de la ville. J'ai tenté une autre fois de lui demander si c'était mon arrêt. Il m'a dit: "Non". J'aurais dû écouter mon "feeling"! Finalement, j'ai descendu au dernier arrêt. Je me suis retrouvée dans la vieille partie de Malaga où se retrouve tous les touristes. J'ai trouvé finalement le kisque d'information et dieu merci, les préposés parlaient anglais. J'ai appris que je n'étais effectivement pas au bon endroit et que je devais prendre un autobus de ville pour me rendre à la station d'autobus. J'ai marché.... marché..... marché.... avec ma grosse valise......marché.... j'ai trouvé les autobus de ville... mais je n'arrivais pas à trouver le mien.... Inspire..... Expire....... j'étais en vacances, la vie devait être belle..... inspire..... avant d'expirer une deuxième fois, j'ai regardé l'heure..... merde.... je devais déjà être dans l'autobus pour Ronda...... Bon... encore une fois, j'ai fait appel au taxi en levant ma main comme une bonne New Yorkaise! En 5 minutes et 3,50 euros, j'étais finalement à la bonne place. J'ai eu à peine le temps d'acheter mon billet que le chauffeur fermait déjà ses portes. Ouf!!Encore une fois, je l'ai échappé bel! Deux heures de route plus tard et quelques coulisses de salive sur mon sac à dos (après la nuit de champagne à Barcelone, je devais reprendre mes forces pour arriver en santé avec de belles joues roses à Ronda), je suis finalement arrivée à destination.



Je fus accueillie par deux merveilleuses personnes; Di et John (originaire de l'Angleterre) ainsi que leurs deux petits chiens; Kenny et Leo. En route pour le petit village de Cartajima, tout près de Ronda, j'allais enfin découvrir l'endroit où j'allais passer mes deux prochaines semaines à travailler.




Cartajima; un petit village de 200 habitants caché au creux des fesses de plusieurs montagnes est à 846m d'altitude. Elle a comme toile de fond, des montagnes de calcaire (à l'arrière) et à l'avant, des forêts de châtaigniers (principal économie du village) et des chênes à perte de vue. Il y a seulement une route pour se rendre à ce village; très étroite et il faut parfois s'immobiliser quelques secondes pour que l'autre voiture puisse passer. De plus, pour ceux qui ont le mal des transports, attachez votre tuque!!!OOOoooooohhhh boyyyyy!!!! Il y a des courbes au 10 mètres. La Gaspésie, c'est de la petite bière mes amis! On se croirait dans un manège de la Ronde. Je crois que j'ai halluciné des distributrices de Gravol en chemin! Mais, croyez-moi, comme en Gaspésie, les paysages sont tout simplement à couper le souffle.



              


J'ai donc passé deux semaines dans ce magnifique village à travailler dans un petit hôtel de 6 chambres; Los Castagnos. Il y a huit ans, Di, ayant habitée un peu partout dans le monde dont le Canada, les États-Unis, l'Angletterre, l'Afrique et l'Espagne, a décidé de jeter son encre dans le sud de l'Espagne pour y réaliser un de ses rêves : avoir son petit hôtel dans un village typiquement espagnol et cuisiner de merveilleux plats pour ses invités. Après de longues recherches, elle décida d'acheter une bâtisse dans le village isolé de Cartajima. Elle dût malheureusement détruire la bâtisse puisqu'il y avait trop de rénovations à effectuer. Elle fit alors construire le magnifique hôtel Los Castagnos en respectant biensûr l'architecture du village. Quant à John, ancien ingénieur et ami d'enfance de Di, ils se sont retrouvés après plusieurs années dans une soirée retrouvaille organisée par un des anciens élèves de leur école, il y a de cela 4 ans. Comme dans les films, ils se sont amourachés et maintenant, John travaille conjointement avec Di à accueillir les invités dans leur havre de paix. Quelle belle histoire d'amour! Vous ne trouvez pas?



 La première porte à gauche est la porte pour entrer dans la cuisine

 



 
  La terrasse sur une partie du toit
                                          


                                   
Vue de la terrasse en fin de soirée
 



À l'hôtel, mes tâches étaient assez simples. Le matin, je commençais à travailler vers 8h30. Je devais aider dans la cuisine à préparer le déjeuner avec mes deux hôtes Di et John tout en prenant un bon café. Ensuite, vers 9h00, les clients arrivaient et je devais faire le service aux tables (J'ai dû apprendre les sortes d'oeufs en anglais). Entre temps, je faisais aussi la vaisselle. Vers 10h30, je déjeunais avec mes hôtes et je terminais ensuite de nettoyer la cuisine. Vers 11h30 environ, c'était l'heure de la pause. À 14h00, on se réuninissait de nouveau pour dîner. Une autre pause jusqu'à 19 hrs (la siesta mes amis! Yahou!!! Et c'est aussi grâce à ce temps libre en après-midi que j'ai pu terminer mes parties sur Londres et Barcelone. J'en ai passé des heures sur l'ordinateur.) 19h00; je retournais travailler dans la cuisine pour aider Di à faire le souper pour les clients et ce, toujours accompagné de vino. Pas mal non? J'aidais à couper les légumes, à préparer les amuses-gueules et les entrées. Vers 20h00, les clients arrivaient doucement pour un appéritif et ensuite le souper. Je faisais donc à nouveau le service aux tables avec John, la décoration des assiettes (ma spécialité selon Di) et la vaisselle. Tout dépendant comment allait la soirée, on soupait pendant que les clients prennaient leur dessert, soit vers 22h00-22h30. Finalement, je nettoyais la cuisine pour resalir le tout le lendemain matin. Youppi!

 

      À ma droite, mes deux hôtes: Di and John
                                                 (Tapas et bières au bar du village)



À Cartajima, c'était ma première expérience en tant que Workaway et j'ai tout simplement adoré. Mes hôtes, Di et John, m'ont accueilli chaleureusement dans leur demeure et je me suis sentie chez moi dès les premières minutes. La première journée, ils m'ont amené souper au resto du village avec coucher de soleil sur les montagnes. Resto typiquement espagnol, j'ai pu déguster des aliments fraîchement sortis du jardin du propritétaire ainsi que du calmar et poissons panés. Délicieux!!! J'ai aussi eu la chance d'aller quelques fois avec eux au bar du village (à 3 secondes et quart à pied de ma chambre) pour manger des tapas et boire une bonne cerveza (bière) ou un tinto del verano (vin rouge avec de la limonade gazéifiée). Nous sommes allés aussi deux fois voir la fille de Di qui vit à deux minutes de la Méditerranée. J'en ai donc profité pour me balader sur la plage. Je les remercie pour leur grande générosité, je peux dire que j'ai été plus que gâtée. Ce sont deux personnes remplies d'amour et qui depuis quelques années accueillent les bras ouverts des gens comme moi désirant vivre une expérience nouvelle. Je me suis sentie rapidement comme un membre de la famille. Je m'ennuie déjà des supers repas de Di (Excellente cook et que dire de sa recette de tagine au poulet! Encore une fois, j'ai mangé comme une reine.) et de ses regards remplies d'amour. Je m'ennuie aussi des Tinto del Verano de John, de son calme équatorial, de son accent british et de la façon dont il prennait soin de sa bien-aimée. Certains soirs, quand nous avions un peu de temps, on jouait aux cartes en buvant du vin. Ça me rappelait de beaux moments passés en famille chez Pierrette et chez mes parents.

 




Quelques faits intéressants à Cartajima

  • J'ai été étonnée d'entendre parler français dans ce village typiquement espagnol. La raison: après la guerre civile de 1936 à 1939 en Espagne, la vie dans ce pays a été difficile économiquement, socialement et politiquement pour plusieurs générations. Les petits villages ont été durement touchés et plusieurs personnes ont immigré en France pour trouver un emploi. Et c'est pourquoi, lors des vacances d'été, les grands enfants reviennent voir leurs parents et on peut entendre fréquemment le français.










  • Il y des barreaux à presque toutes les fenêtres. Au premier abord, j'ai cru que les gens avaient peut-être peur de se faire voler. Erreur! C'est plutôt un aspect culturel de l'Espagne. Je ne sais plus vers quelle année; il y a peut-être 30 à 40 ans, les jeunes hommes allaient faire la cour aux jeunes femmes à travers les barreaux. Cette façon de faire était beaucoup plus sécuritaire pour les demoiselles et les papas avaient l'esprit tranquille. :)







  • C'est toujours amusant de voir la réaction des gens dans le village quand ils voient des étrangers. C'est sûr que si je savais parler espagnol, ma présence serait peut-être moins épeurante. En prenant de courtes marches (il faisait tout simplement trop chaud pour marcher de longues heures), il était amusant de croiser le regard inquisiteur des gens (surtout les personnes âgées) et je me sentais parfois de trop.







  • Les guêpes aiment l'odeur de mes pieds. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai eu souvent des guêpes qui me rodaient autour des pieds. Deux jours avant mon départ, une guêpe de mauvaise humeur m'a piqué sur la deuxième orteil du pied gauche sans aucune raison. Lors de mon départ, mon orteil a tellement enflé que j'avais de la difficulté à marcher.



    •  

    Pendant mon séjour, je suis allée faire la touriste dans la ville de Ronda pendant que mes hôtes faisaient leur magasinage de la semaine. J'ai tombé rapidement sous le charme de cette petite ville.





    Une des villes les plus anciennes d'Espagne, elle est coupée en deux par une faille de 160 mètres de profondeur et de 60 à 80 mètres de large. Ronda offre tout simplement des panoramas à couper le souffle. Le Puerte Nuevo (le Pont Neuf), le pont qui permet de franchir l'énorme faille est un pont à trois arches construit entre 1735 et 1793.


    La faille





    C'est dans celle ville que le fameux torero Pedro Romero a fixé les règles de la Tauromachie au début du XIXème siècle. Eh oui! Ici, en Espagne, les toréadors sont des vedettes.



    Ronda
     



    (Cliquez sur ce lien pour voir toutes mes photos sur Ronda)



    J'ai aussi vu rapidement le village d'à côté; Juzcar. Pour la sortir du film Les Schtroumpfs, ils ont eu une idée géniale (tant quà moi elle n'est pas si géniale que ça) pour faire la promotion du film, mais pour aussi attirer les touristes. Tous les gens du villages ont repeint en bleu le village. Et quand je dis "bleu", ce n'est pas un beau bleu colbat, mais un bleu pâle, quétaine et fade. Mais bon! Ça l'air que ça fonctionne puisqu'il y avait pas mal de traffic dans le village. Cinq mots me sont venus en tête: C'est laid en bâtard!



     





    Période de questions

    Il y a des questions qui reviennent souvent parmi mes admirateurs. Alors, voici la réponse à vos questions chers amis.

    1. Comment fais-tu pour trouver un emploi que pour quelques semaines partout dans le monde?

    La réponse se retrouve sur le site Internet Workaway où il est possible de trouver un job partout dans le monde. Il suffit de choisir le pays et la région que je désire visiter et travailler et j'envoie ma demande pour les types d'emploi que je désire. Ces emplois ne sont pas rémunérés, mais les hôtes nous offrent le logis et la nourriture en échange de 25 hrs de travail par semaine avec deux jours de congé si on est chanceux. Pas besoin de visa en plus! C'est génial! J'essaie toujours de choisir des endroits où les gens ont laissé des commentaires positifs. Mon critère numéro 1 : le lieu. Critère numéro 2: de bons commentaires sur la bouffe (primordial) Critère numéro trois: le type d'emploi.
    www.workaway.info/


     

    2. Est-ce que tout va bien?

    Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Je ne peux demander mieux! Je vis à 100 milles à l'heure chaque moment! ......... (moment de réflexion)..........Bon! C'est sûr que si je prends le temps de bien y penser, j'aimerais bien avoir une chambre de bain privée à chaque endroit que je vais. Et pourquoi pas un serviteur qui ressemblerait à Marc Ruffalo et qui m'offrirait ses bras une fois de temps en temps pour combler ma solitude de célibataire........ (moment de réflexion 2) ....... Un jet privé pour que ma coiffeuse Marjolaine me dise: " Mon dieu mon colibri, as-tu veux le cratère que tu as sur la tête? Tu es dû pour une teinture ma chérie. Viens ici que je prenne soin de ta douce chevelure. "........ (moment de réflexion 3)....... du baconnnnnn pour déjeuner; hummmmmm du bacon et pourquoi pas une poutine avec "ben du fromââge" pour emporter........... (moment de réflexion 4)...... je crois que j'ai fait le tour (pour le moment).........





     

    4. En bon québécois : Té rendue où dont là?

    Eh bien, les prochaines aventures que vous lirez d'ici peu se passeront encore une fois dans le sud de l'Espagne, mais cette fois-ci plus au nord-est: Granada te la Peza. Mais présentement, je suis à Rome en Italie. À suivre....

     

    Mon trajet jusqu'à maintenant






    Potins et commentaires en rafale

    (Wow! C'est rendu que j'ai des sous-titres à mon blog.)

     

    Je tiens à féliciter ma soeur Julie qui est finalement enceinte. Je suis tellement contente pour elle. Je vais être matante pour la première fois!! De plus, elle se mariera cet été avec son prince charmant David (que je salue en passant). Quelle belle année pour eux! Nouvelle maison, nouveau bébé et mariage à l'horizon! Malheureusement, je ne serai pas là pour les premiers mois de vie du bébé (prévu pour le 10 avril). Ça me bouleverse un peu, mais bon, j'ai fait tellement de concessions cette année pour vivre ce que je vis présentement que je vais en profiter jusqu'au bout. On communiquera par skype!


    Lâchez pas le clan des femmes enceintes (Marjolaine mon colibri, Fanny ma fafoune, Annik mon rayon de soleil et Christelle mes antennes), il reste encore quelques jours ou quelques semaines. Je pense souvent à vous et surtout crèmez-vous mesdemoiselles!!!



    Je tiens à dire un p'tit bonjour à mes collègues de travail. J'ai eu la chance de vous parler un peu par skype et ça m'a fait vraiment du bien. Continuez votre excellent travail et soyez créatifs mes amis!



    Je pense à toi Anik de Richmond et j'envoie aussi des zones positives à ta soeur! J'envoie aussi l'énergie positive à André, le chum de matante Lyne.



    Merci matante Mariette pour ta protection. Merci matante Diane d'être une fervante de mon blog. :)



    À bientôt!


     







    Blog de Sébastien

    Enfin, je me suis sauvé de Barcelone. Je suis maintenant à la campagne avec mon maître quelque part dans le sud de l'Espagne. Je respire beaucoup mieux et je prends le temps de relaxer. Je me prélasse dans la piscine toute la journée et j'essaie de rendre fou les trois chats.
    J'ai enfin reçu des nouvelles de Sébastien 4. Wow! Tu es maintenant rendu instituteur dans une classe de maternelle à Sherbrooke. Je suis fière de toi mon pote!
    Sébastien le crabe 4
    Avant de vous quitter, voici des photos de moi.
    Je me suis amusé à me cacher des crabes espagnols.
    À la gare de Ronda; je suis prêt à vivre d'autres aventures pleinement crabgantuesque!
    J'attends toujours des photos de Sébastien le crabe 1 et 3...
    Crabsalut!